Que soigne-t-on par l’aromathérapie ?

Que soigne-t-on par l’aromathérapie ?


L’aromathérapie peut traiter, de manière curative et préventive, la majorité des demandes de conseils en officine. Elle utilise des huiles essentielles et des essences, pures ou diluées par voie cutanée, sublinguale, orale, rectale, ou par diffusion atmosphérique. A chaque fois qu’une huile essentielle est mise en rapport avec un autre organisme vivant, il y a un échange vibrationnel qui participe à un effet énergétique global. Lorsque l’huile est bien choisie par l'aromathérapeute, en rapport avec les besoins ou les faiblesses de l’organisme en question, celui-ci se rééquilibre, il se recharge grâce l’apport énergétique de l’huile essentielle. Pour bien choisir la synergie aromatique, il est nécessaire à l'aromathérapeute, qu'un diagnostic soit préalablement établi par un médecin, et le traitement par les huiles essentielles ne pourra venir qu'en complément de confort, au traitement médical proposé. 

L’aromathérapie va donc dans le sens du rétablissement des principes vitaux. Les huiles essentielles aident à rétablir les terrains déséquilibrés, chez lesquels des pathologies chroniques peuvent s’installer. Elles favorisent d’autre part les forces d’auto-guérison du corps qui « muscle » ainsi ses points faibles.

Aromathérapie : quelques exemples de pathologies pouvant être accompagnées par les huiles essentielles




  • Fonction cardio-vasculaire : pathologie de la circulation sanguine artérielle ou lymphatique comme les jambes lourdes, les hémorroïdes, les varices, les vaisseaux apparents sur les jambes ou le visage comme la couperose, l’hyper ou hypotension artérielle, l’artérite, l’œdème lymphatique, les palpitations cardiaques, les phlébites et thromboses (lire l’article « Jambes lourdes : les huiles de la circulation », ainsi querythme cardiaque, palpitations et huile essentielle.).


  • Fonction du système nerveux autonome : problèmes liés au stress se répercutant sur la sphère nerveuse, digestive, cardiovasculaire, respiratoire ou dermatologique à savoir : palpitations (lire l'article "rythme cardiaque et huiles essentielles), insomnies, irritabilité, sautes d’humeur, syndrome dépressif, angoisses, asthme nerveux, colites abdominales, troubles du transit, problèmes digestifs, hypertension artérielle, eczéma, psoriasis, acné, zona, dermatite atopique (lire les articles " Surmenage : une cure de sommeil" , " les odeurs de la bonne humeur").


  • Fonction digestive : pathologie de l’intestin irritable, parasitoses intestinales, maladie de Crohn, diarrhées infectieuses, pathologie hépatique ou insuffisance hépatique (lire l’article « Digestion : des huiles pour estomac léger »).




  • Stimulation ou harmonisation du système immunitaire : déficit immunitaire grave, emballement du système immunitaire avec allergies, maladies dégénératives (polyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaques…) (lire l’article « Immunité : des essences pour vos défenses »).


  • Prise en charge très efficace de tous les types de douleurs chroniques ou aigües : rhumatismes, arthrose, névralgies, douleurs dentaires, musculaires, migraines, douleurs gynécologiques (lire l’article « Douleurs articulaires : de l’huile dans vos rouages »).





Conseil avisé de l'aromathérapeute : effets indésirables et toxicité des huiles essentielles


L’aromathérapie n’est pas une médecine douce, elle est à l’origine d’effets très puissants sur l’organisme et peut induire par conséquent des réactions indésirables. Cependant, lorsque les huiles essentielles sont bien connues et utilisées dans les bonnes conditions, les effets toxiques ne peuvent être imputables qu’à une dose trop élevée. Il est donc primordial de demander conseil à un pharmacien ou un aromathérapeute quand le doute subsiste. Le bonne dose permettra d’obtenir l’efficacité requise pour traiter la pathologie et, d’autre part, sera la garante d’un traitement en toute sécurité. Les sujets sensibles qui devront observer quelques précautions d’emploi avec les huiles essentielles seront les femmes enceintes ou allaitantes, les nourrissons et les enfants de moins de 6 ans, les sujets épileptiques, les sujets concernés par un antécédent de cancer hormono-dépendant. Je leur conseille d’éviter «l’auto-médicamentation par les huiles essentielles» et de toujours demander le conseil avisé d’un spécialiste.

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